Auteur : Daphné Du Maurier
Titre : Ma cousine Rachel
Traduction : Denise Van Moppès
Éditeur : Livre de Poche
Parution : 1952
Format : 383 pages
Résumé :
Philip Ashley habite dans la campagne anglaise avec son oncle Ambroise. Son aïeul est un vieil homme célibataire possédant un grand domaine. Tous les domestiques sont des hommes et la présence des femmes se fait bien rare.
Pour améliorer son état de santé, son oncle entreprend un voyage en Italie où le soleil abonde. Là-bas, il tombe amoureux d'une dame et se marie. Par la suite, Philip reçoit une lettre de son oncle le suppliant de venir à son chevet, sous pretexte que sa nouvelle femme essaie de l'empoisonner.
En apprenant la mort d'Ambroise, Philip est bien décidé à se venger, mais la visite de cette mystérieuse veuve lui réserve bien des surprises.
Ce que j'ai aimé :
-Je dois avouer que je ne lis pas beaucoup de classiques. C'est donc avec beaucoup de curiosité que j'ai entamé cette lecture commune du charmant Café La Jasette. J'ai bien aimé ce roman, car il est différent de ce que je lis habituellement. J'ai été surprise par la subtilité du suspense psychologique qui entoure la personnalité de cette cousine Rachel.
-Du côté des points négatifs, j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs. Au milieu du récit, l'histoire manque de souffle et les phrases semblent plus lourdes. Mais, heureusement, l'auteure se rattrape par la suite. De plus, certains commentaires peu flatteurs lancés par Ambroise et Philip au sujet des femmes m'ont agacée. Mais, à bien y penser, la romancière soulève subtilement la question du statut de la femme de l'époque victorienne, où elle était souvent tributaire de la richesse de son époux.
-Par ailleurs, j'ai bien aimé les descriptions de la campagne anglaise et les fines métaphores. J'ai observé les nombreux visages de cette dame, qui sous sa voilette, cache un regard parfois tendre et parfois bien distant. Je ressors de cette lecture avec un peu moins d'appréhension envers les classiques et je me promets de répéter l'expérience cette année.
Lire l'avis de : Suzanne.
Extrait favori :
« Pars si tu veux, dis-je, mais pas tout de suite. Donne-moi encore quelques semaines à garder dans mon souvenir. Je ne suis pas un voyageur. Tu es pour moi le monde. »
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