Titre : L'angoisse du poisson rouge
Éditeur : La Peuplade
Parution : 2014
Format : 462 pages
Résumé :
Construit en trois parties, le deuxième roman de Mélissa Verreault débute à Montréal, où nous faisons la connaissance de Manue, une jeune femme qui enchaîne les aventures sans lendemain. Allant à la recherche de son poisson rouge, elle rencontrera Fabio, un bel italien nouvellement arrivé au Québec. Puis, remontant le temps jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, on suit Sergio, le grand-père de Fabio, dans sa longue marche parmi un camp de travail russe. Dans la dernière section, l'auteure assemble les différentes pièces du casse-tête : le passé et le présent, l'ici et l'ailleurs. À travers des lettres que Sergio avait léguées à son petit-fils, Fabio et Manue prendront conscience que leur quête du bonheur est indissociable.
Ce que j'ai aimé :
Avec un style sans prétention, teinté d'humour et de moments plus grands que nature, Mélissa Verreault nous a concocté une très belle histoire, qui ressemble à la vie, dans ses horreurs et ses immenses mystères. Aussi heureux que grave, ce livre ne m'a pas charmée de prime abord. La première partie m'a rappelé de la chick lit, sans grande originalité. J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire de jeune trentenaire désabusée. Pour moi, le roman a pris réellement son envol dans le second segment. En s'attardant au parcours d'un prisonnier de guerre italien, le récit gagne en profondeur. J'ai été intéressée par le côté historique, mais aussi par l'expérience difficile vécue par le grand-père de Fabio. J'avais bien hâte de découvrir comment, entre Montréal et Kalatch-na-Donou, entre 2013 et 1941, les deux fils narratifs se rejoindraient.
Au fil des pages, les personnages m'ont semblé plus attachants. Mon appréciation s'est formée lentement, au fur et à mesure que je saisissais leurs motivations et ce qui les reliait. Ils s'avèrent tous en mouvement, en cheminement, dans la quête d'un certain sens. Manue, après la mort de sa sœur jumelle et le décès de son père, cherche une relation durable. Fabio tente de définir son identité suite au départ de son pays, tandis que Sergio espère retrouver les siens après la guerre. Dans cette dernière partie, on comprend mieux l'idée derrière ce roman choral. Le je devient nous. Des liens familiaux et un sentiment d'appartenance se créent. Nous touchons alors à une mémoire humaine, qui dépasse les époques et les frontières. C'est selon moi la grande réussite de ce bouquin.
Extrait favori :
« Elle s'approcha des vitres, pour tenter de toucher ces animaux translucides qui devaient être aussi vieux que le monde. [...] Les méduses s'étaient contentées de ce qu'elles avaient, satisfaites de cette existence simple et souple, à dériver dans les profondeurs des océans sans fin. Elles ne demandaient rien d'autre que ce qui leur avait été offert. L'humilité faite lumière. »
Ce que j'ai aimé :
Avec un style sans prétention, teinté d'humour et de moments plus grands que nature, Mélissa Verreault nous a concocté une très belle histoire, qui ressemble à la vie, dans ses horreurs et ses immenses mystères. Aussi heureux que grave, ce livre ne m'a pas charmée de prime abord. La première partie m'a rappelé de la chick lit, sans grande originalité. J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire de jeune trentenaire désabusée. Pour moi, le roman a pris réellement son envol dans le second segment. En s'attardant au parcours d'un prisonnier de guerre italien, le récit gagne en profondeur. J'ai été intéressée par le côté historique, mais aussi par l'expérience difficile vécue par le grand-père de Fabio. J'avais bien hâte de découvrir comment, entre Montréal et Kalatch-na-Donou, entre 2013 et 1941, les deux fils narratifs se rejoindraient.
Au fil des pages, les personnages m'ont semblé plus attachants. Mon appréciation s'est formée lentement, au fur et à mesure que je saisissais leurs motivations et ce qui les reliait. Ils s'avèrent tous en mouvement, en cheminement, dans la quête d'un certain sens. Manue, après la mort de sa sœur jumelle et le décès de son père, cherche une relation durable. Fabio tente de définir son identité suite au départ de son pays, tandis que Sergio espère retrouver les siens après la guerre. Dans cette dernière partie, on comprend mieux l'idée derrière ce roman choral. Le je devient nous. Des liens familiaux et un sentiment d'appartenance se créent. Nous touchons alors à une mémoire humaine, qui dépasse les époques et les frontières. C'est selon moi la grande réussite de ce bouquin.
Extrait favori :
« Elle s'approcha des vitres, pour tenter de toucher ces animaux translucides qui devaient être aussi vieux que le monde. [...] Les méduses s'étaient contentées de ce qu'elles avaient, satisfaites de cette existence simple et souple, à dériver dans les profondeurs des océans sans fin. Elles ne demandaient rien d'autre que ce qui leur avait été offert. L'humilité faite lumière. »
J'ai beaucoup aimé et je suis très heureuse de savoir qu'une suite s'en vient! :)
RépondreSupprimerAh oui, il y aura une suite ? Je vais surveiller ça ! Merci Jules :)
SupprimerJe l'ai acheté au printemps. Je dois le lire cet été.
RépondreSupprimerOh chouette ! Je te souhaite une très belle lecture Argali :)
SupprimerIl est dans ma PAL! j'essaierai de le lire ce mois-ci! Il me tente vraiment beaucoup!!
RépondreSupprimerJ'espère que les personnages attachants de Mélissa Verreault te plairont. Bon mois québécois Laeti :)
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