Titre : Le plus petit baiser jamais recensé
Éditeur : Flammarion
Parution : 2013
Format : 157 pages
Résumé :
Lors d'une soirée, en plein coeur de Paris, un inventeur-dépressif embrasse une jeune femme qui se volatilise aussitôt. Afin de la retrouver, il fera appel au talent d'un détective privé, Gaspard Neige, un vieil homme avec des cheveux fins comme des nuages, et à son acolyte Elvis, un perroquet doué pour repérer les jolies filles.
Avec ce quatrième roman, Mathias Malzieu nous offre une histoire d'amour ludique et sucrée, parfaite pour enjoliver notre été.
Ce que j'ai aimé :
-Un tout petit livre, parfumé comme Amélie Poulain, débordant de réflexions sur l'amour et de fantaisie. J'ai succombé au charme de cette courte comptine, agrémentée de chocolats au goût de baiser, de mots inventés à la Boris Vian et d'une frivole patine rockabilly.
-Je crois qu'il faut tout de même apprécier les récits légèrement surréalistes et le style abracadabrant de l'auteur pour se plaire dans cet univers. Un livre pour les grands enfants, les romantiques, qui a un petit côté ourson en peluche, tout rapiécé. L'objet sort aussi du cadre, avec son livret de spraradramours, soit des poèmes destinés à son étrange dulcinée, imprimés sur fond rouge passion.
-J'ai adoré la mélancolie de ce narrateur, sa tête d'écureuil triste, hésitant à s'engager de nouveau dans une relation. J'ai craqué pour la timidité de cette fille qui devient invisible lorsque ses sentiments s'enflamment. Une jolie métaphore des hésitations, des premiers pas tatillons. Bref, une lecture légère, adorable, printanière, qui se goûte le temps d'un je t'aime, d'un clignement de paupière.
Extrait favori :
« Le plus petit baiser jamais recensé. Un millième de seconde, pulpe et duvet compris. À peine une effleure, un origami. Une esquisse de court-circuit. Un taux d'humidité incroyablement proche de zéro, quelque chose de l'ordre de la poussière d'ombre. »
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