Titre : Bonbons assortis
Éditeur : Leméac
Parution : 2002
Format : 153 pages
♥
Résumé :
À travers huit récits, Michel Tremblay raconte ses souvenirs d'enfance sur la rue Fabre, dans le quartier du Plateau Mont-Royal. Le petit garçon est entouré d'une famille nombreuse, au revenu modeste, mais dont la richesse du cœur s'exprime par des chansons et des rires enjoués. Les histoires de ce recueil se déroulent à la fin des années 1940. L'auteur évoque sa première communion, sa peur des orages et sa croyance au père Noël. La cohabitation de dix personnes dans un appartement de sept pièces donne lieu à des situations hautes en couleur et très authentiques.
Ce que j'ai aimé :
En lisant ce bouquin, mon cœur a fondu comme un biscuit dans un bon verre de lait ! Ces scènes familiales, tantôt hilarantes, tantôt attendrissantes, sont tout simplement délectables. Que ce soit la grand-mère Tremblay qui refuse de mettre de la cannelle dans ses tartes ou l'oncle Josaphat qui prétend téléphoner au pôle Nord, les personnages de Michel Tremblay prennent aussitôt vie devant nos yeux. L'ambiance exhale le temps des fêtes, la chaleur humaine et une grande complicité. Le langage populaire des dialogues rend le tout plus véridique. Si les femmes occupent une place importante dans cette œuvre, apportant de la joie et de l'entrain, la présence du père se fait discrète et presque solennelle. Mariant un talent de portraitiste et de conteur, l'écrivain sait aussi toucher, du bout des doigts, aux rêves sacrifiés et à la grande dignité de sa mère Nana.
J'ai apprécié que Michel Tremblay nous offre un témoignage sur la société québécoise de l'époque. Il relate l'apparition des disques 45 tours, la vente des petits chinois à l'école et la forte influence du clergé. Outre cet aspect documentaire, j'ai aimé que ces récits autobiographiques atteignent l'universel. Les souvenirs de Michel Tremblay restent un peu ceux de tous les enfants du monde : se sentir invincible dans les bras de papa, épier les conversations des grands, s'émerveiller devant un plat de bonbons. Nous pouvons facilement nous retrouver dans ces moments à l'émotion si juste !
Extrait favori :
« La pluie nous tombait dessus, les éclairs éclataient, suivis du tonnerre qu'on prétendait si dangereux, les arbres étaient secoués par un vent violent et produisaient un bruissement qui aurait dû me terroriser, mais plus rien ne semblait dangereux parce que j'étais à vingt pieds du sol, dans les bras de mon père qui, par la seule force de sa volonté, faisait en sorte que rien ne m'arrive ! »
Ce que j'ai aimé :
En lisant ce bouquin, mon cœur a fondu comme un biscuit dans un bon verre de lait ! Ces scènes familiales, tantôt hilarantes, tantôt attendrissantes, sont tout simplement délectables. Que ce soit la grand-mère Tremblay qui refuse de mettre de la cannelle dans ses tartes ou l'oncle Josaphat qui prétend téléphoner au pôle Nord, les personnages de Michel Tremblay prennent aussitôt vie devant nos yeux. L'ambiance exhale le temps des fêtes, la chaleur humaine et une grande complicité. Le langage populaire des dialogues rend le tout plus véridique. Si les femmes occupent une place importante dans cette œuvre, apportant de la joie et de l'entrain, la présence du père se fait discrète et presque solennelle. Mariant un talent de portraitiste et de conteur, l'écrivain sait aussi toucher, du bout des doigts, aux rêves sacrifiés et à la grande dignité de sa mère Nana.
J'ai apprécié que Michel Tremblay nous offre un témoignage sur la société québécoise de l'époque. Il relate l'apparition des disques 45 tours, la vente des petits chinois à l'école et la forte influence du clergé. Outre cet aspect documentaire, j'ai aimé que ces récits autobiographiques atteignent l'universel. Les souvenirs de Michel Tremblay restent un peu ceux de tous les enfants du monde : se sentir invincible dans les bras de papa, épier les conversations des grands, s'émerveiller devant un plat de bonbons. Nous pouvons facilement nous retrouver dans ces moments à l'émotion si juste !
Extrait favori :
« La pluie nous tombait dessus, les éclairs éclataient, suivis du tonnerre qu'on prétendait si dangereux, les arbres étaient secoués par un vent violent et produisaient un bruissement qui aurait dû me terroriser, mais plus rien ne semblait dangereux parce que j'étais à vingt pieds du sol, dans les bras de mon père qui, par la seule force de sa volonté, faisait en sorte que rien ne m'arrive ! »
Lu dans le cadre de Québec en novembre et Québec-o-trésors
Enchantée que le défi t'ait donné l'occasion de découvrir ce petit bijou! J'avais adoré moi aussi! Je pense que la série des récits autobiographiques (Un Ange cornu, etc) est ce que je préfère dans l'oeuvre de Tremblay.
RépondreSupprimerOh oui, quel bonheur de lecture ! Je l'ai débuté un soir et je n'ai plus eu envie de le lâcher :)
SupprimerCelui-là, il y a longtemps que je veux le lire :-)
RépondreSupprimerNe boude pas ton plaisir ! C'est une petite merveille :)
SupprimerMichel Tremblay fait partie des auteurs dont j'entends toujours beaucoup parler pendant le mois québécois. Il faudra que je le découvre un jour tout de même !
RépondreSupprimerC'est un auteur incontournable. Il n'a pas son pareil pour représenter les milieux populaires et transmettre le joual à l'écrit. J'espère qu'il croisera un jour ton chemin ! :)
SupprimerPour moi aussi ce livre avait été un coup de coeur quand je l'avais lu il y a plusieurs années. :)
RépondreSupprimerHé bien, je comprends pourquoi maintenant ! Ce livre est une petite boule d'amour et d'enchantement :)
SupprimerUn écrivain touchant je trouve...
RépondreSupprimerOui, je trouve aussi. Il y a beaucoup d'humanité et de sensibilité chez ce grand auteur et dramaturge. Merci pour ta charmante visite, Hélène ! :)
SupprimerAh Tremblay, un jour j'en lirai un ;-). On m'a conseillé "Un ange cornu avec des ailes de tôle".
RépondreSupprimerC'est un très bon choix pour découvrir l'univers de Tremblay et son amour des livres ! J'ai adoré aussi :)
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