Titre : Volkswagen Blues
Éditeur : Leméac
Parution : 1984
Format : 328 pages
Résumé :
Un écrivain part à la recherche de son frère, qu'il n'a pas vu depuis une quinzaine d'années. Il est aidé par la Grande Sauterelle, une jeune Métis, qui est en quête de son identité. Ensemble, ils chemineront sur la route de tous les possibles, entre Gaspé et San Francisco, dans un vieux Volkswagen. Ils emprunteront la Piste de l'Oregon, retraçant le parcours des pionniers vers l'Ouest et une partie de l'histoire amérindienne. Mais, surtout, ils feront cette expédition pour « apprendre à vivre, apprendre à aimer », tout simplement !
Ce que j'ai aimé :
Un écrivain part à la recherche de son frère, qu'il n'a pas vu depuis une quinzaine d'années. Il est aidé par la Grande Sauterelle, une jeune Métis, qui est en quête de son identité. Ensemble, ils chemineront sur la route de tous les possibles, entre Gaspé et San Francisco, dans un vieux Volkswagen. Ils emprunteront la Piste de l'Oregon, retraçant le parcours des pionniers vers l'Ouest et une partie de l'histoire amérindienne. Mais, surtout, ils feront cette expédition pour « apprendre à vivre, apprendre à aimer », tout simplement !
Ce que j'ai aimé :
J'ai savouré chaque étape de ce lent voyage à travers l'Amérique, m'éveillant au passage d'un petit chat noir nommé Chop Suey, écoutant le bruissement des sacs de couchage, me lovant au flanc d'une sensualité discrète. J'ai chéri l'écoute, le respect et la liberté presque féline qui se tissent entre Jack Waterman et son amie. Contrairement au couple gémellaire de La tournée d'automne, ce duo nomade semble plus complémentaire, moins identique. La Grande Sauterelle maîtrise la mécanique et possède un bon sens de l'orientation. Son apport au récit s'avère considérable, car elle connaît l'histoire amérindienne et nous instruit sur les lieux visités.
« Chacun de ses romans avait été écrit de la façon suivante : dans un certain décor, il avait mis deux personnages en présence l'un de l'autre et il les avait regardés vivre en intervenant le moins possible ». À l'instar d'autres romans de Jacques Poulin, on assiste au rapprochement d'un homme et d'une femme. Une marche vers l'univers de l'autre. À plus grande échelle, on peut aussi y voir la rencontre entre l'homme blanc et la vision autochtone du monde. La Grande Sauterelle agit comme un guide spirituel pour Jack. Elle lui fait prendre conscience de la dimension sacrée qui l'entoure. C'est ce qui permettra à Jack de se réconcilier avec lui-même. Bref, il s'agit d'une très belle histoire, douce et mythique, qui vous donnera envie de partir à l'aventure et de vous ouvrir à l'imprévu.
« Chacun de ses romans avait été écrit de la façon suivante : dans un certain décor, il avait mis deux personnages en présence l'un de l'autre et il les avait regardés vivre en intervenant le moins possible ». À l'instar d'autres romans de Jacques Poulin, on assiste au rapprochement d'un homme et d'une femme. Une marche vers l'univers de l'autre. À plus grande échelle, on peut aussi y voir la rencontre entre l'homme blanc et la vision autochtone du monde. La Grande Sauterelle agit comme un guide spirituel pour Jack. Elle lui fait prendre conscience de la dimension sacrée qui l'entoure. C'est ce qui permettra à Jack de se réconcilier avec lui-même. Bref, il s'agit d'une très belle histoire, douce et mythique, qui vous donnera envie de partir à l'aventure et de vous ouvrir à l'imprévu.
Extrait favori :
« Il ne faut pas juger les livres un par un. Je veux dire : il ne faut pas les voir comme des choses indépendantes. Un livre n'est jamais complet en lui-même ; si on veut le comprendre, il faut le mettre en rapport avec d'autres livres, non seulement avec les livres du même auteur, mais aussi avec des livres écrits par d'autres personnes. Ce que l'on croit être un livre n'est la plupart du temps qu'une partie d'un autre livre plus vaste auquel plusieurs auteurs ont collaboré sans le savoir. »
Lu dans le cadre de Québec en novembre et Québec-o-trésors
J'ai eu un peu de difficulté à accrocher au départ (alors que d'habitude avec Poulin j'embarque dès la première page!). Je trouvais qu'il y avait beaucoup de coïncidences et d'invraisemblances! Par contre, dès que nos amis s'engagent sur la Oregon Trail, ça devient un pur délice.
RépondreSupprimerHihi, je n'ai même pas remarqué les invraisemblances ! Il faut dire que j'entre dans un autre monde quand je lis Jacques Poulin :)
SupprimerJ'ai finalement raté le RDV Jacques Poulin de ce mois de novembre mais sans nul doute, je le lirai prochainement ! Son univers m'attire toujours autant :)
RépondreSupprimerC'est un auteur qui invite à une certaine lenteur. Prends le temps qu'il te faut pour bien apprécier sa tranquillité. Bonne journée ma chère Lili :)
SupprimerC'est certain que je vais le lire ! Il me semble être un incontournable de Jacques Poulin que je découvre petit à petit :) Il semble fidèle à lui-même et à son univers.
RépondreSupprimerOui, il s'agit de son œuvre la plus célèbre. Tu y retrouveras un Jack Waterman un peu plus jeune, mais autant amoureux des chats et des livres. C'est ce qui est bien avec Poulin. On peut creuser son univers davantage, d'un roman à l'autre. Je te souhaite une bonne future lecture :)
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