26 février 2013

L'art presque perdu de ne rien faire

Auteur : Dany Laferrière
Titre : L'art presque perdu de ne rien faire
Éditeur : Boréal
Parution : 2011
Format : 392 pages



Résumé :
 
Recueil de chroniques, traité zen, carnet de lecteur. Ce livre est multiple.

En quelques pages, Dany Laferrière nous dévoile ses pensées sur différents sujets. Certaines puisent leur source dans l'enfance, tandis que d'autres s'inspirent de l'actualité.

L'auteur s'attarde aux gestes qui embellissent l'existence : faire une sieste, lire de la poésie, parler à un inconnu. On croise aussi les écrivains qu'il affectionne.

Un élixir qui se lit à petites doses, pour laisser libre place à nos rêveries personnelles.

Ce que j'ai aimé :

-C'est ce livre qui m'a accompagnée en voyage, dans mes soirées où je retrouvais cet art de l'oisiveté. Bercée par le chant des grenouilles, je souhaitais un doux compagnon, sans prétention ni rudesse, sachant apprécier toute la richesse d'une réflexion vagabonde. J'ai bien choisi mon écrivain.

-D'une écriture suave, chaque histoire se laisse savourer, comme une framboise qui nous tombe délicatement dans le creux de la main. Entière, ronde, agréable. D'une manière très simple, l'auteur nous invite à se glisser derrière son épaule, l'espace d'un long après-midi d'été, pour sentir le pouls de la vie tout autour.

-Observateur du vaste monde et des paysages intimes, l'auteur place l'humanité au centre de sa parole. Il pose un regard sur ce qui nous relie, tout en gardant la chaleur d'un ami qui se confie. Délicieux !

Extraits favoris : 

« Ce qui est merveilleux, c'est qu'en ralentissant on parvient enfin à mieux apprécier le paysage, et à s'intéresser à autre chose qu'à nous-mêmes. Jusqu'à se faire avaler par le grand spectacle du monde avec les arbres, les gens, les sentiments, tout ce qui vibre autour de nous. Mais pour mesurer une pareille ardeur, il faut ralentir. »

« Les femmes m'ont permis de rejoindre l'aube. »

« C'est un goût étrange que celui des mots, pas si différent du goût d'un fruit mûr, du poisson frais ou même d'un baiser sous la pluie. »

Lu dans le cadre du défi À la découverte du Québec chez Sunflo


Lettre L pour le challenge ABC Babelio


8 commentaires:

  1. Dany et moi c'est ambivalent. J'ai aimé ses témoignages mais ai détesté ses romans... Il faudra que je vois si je redonne une chance à mon presque-voisin de quartier (sauf que cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu .. peut-être a t-il déménagé :) )

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    1. @ Kikine : Celui-ci n'est pas vraiment un roman, plutôt un recueil de courtes chroniques, autobiographiques, philosophiques. Donc peut-être il te plaira davantage :)

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  2. C'est fou mais les écrits de Laferrière ne m'ont jamais attiré.

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    1. @ Suzanne : Ce ne sont pas tous les auteurs qui suscitent notre intérêt. C'est bien normal :)

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  3. Je lis peu de Dany Laferrière (2 titres jusqu'à date) mais je ne pense pas que ce serait ce titre qui me tenterait le plus.

    Ce que j'adore de Dany Laferrière est de l'entendre parler !

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    1. @ Venise : Moi aussi, je ne m'en lasse pas. Sa voix m'accompagne et m'apaise quand je lis ses livres.

      J'espère secrètement que tu te laisseras un jour tenter par celui-ci ;)

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  4. Je me laisserai bien tentée. Après on verra bien.

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    1. @ Loo : Oh oui, c'est un tel plaisir de lecture ce livre ! Tu m'en donneras des nouvelles, si jamais tu le lis.

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