Auteur : Maia Loinaz
Titre : La massothérapeute
Éditeur : Marchand de feuilles
Parution : 2009
Format : 242 pages
Résumé :
Martine est massothérapeute dans un spa du centre-ville. Elle pratique son métier d'une manière un peu détachée, jusqu'à ce qu'une cliente lui fait une demande qui va à l'encontre du code de déontologie de sa profession. Il ne manquait plus que ça ! Après ses désastres amoureux, ses relations tendues avec la réceptionniste, voilà que Martine se trouve face à un dilemne qu'elle ne peut éviter.
Ce que j'ai aimé :
-Le samedi après-midi, j'aime bien lire un livre qui me détend, qui me fait du bien. Alors quoi de mieux qu'un livre écrit par une massothérapeute ! Mais, attention, les petits solos de flûtes de pan peuvent aller se rhabiller. L'auteure lève plutôt le voile sur les irritants du métier, comme devoir projeter une image zen et santé lorsqu'on vit une grosse peine d'amour. C'est un roman qui m'a fait énormément rire. J'ai bien apprécié le sympathique personnage de Louis, le collègue de Martine, un grand maigre avec une queue de cheval qui fait des rituels de purification avec de la sauge.
-C'est un livre qui se lit d'un trait et qui nous fait voir les massothérapeutes d'un autre oeil. Il est vrai que l'on pense parfois que les gens qui travaillent dans le domaine du bien-être sont des personnes sans aucun souci. Ce roman nous rappelle que ce sont des êtres humains comme tout le monde, avec des hauts et des bas. Les extraits que j'ai choisis ne sont pas les plus rigolos, mais ce sont des passages qui m'ont marquée.
Extraits favoris :
« Nous marchons côte à côte en tentant de coordonner nos pas. Ses jambes sont beaucoup plus longues que les miennes. Les gens autour de nous semblent évoluer dans un univers totalement différent du nôtre. Je suis sensible à tout ce qui se passe dans l'espace occupé par nos deux corps. Son biceps qui se contracte imperceptiblement sous l'étoffe du manteau, ses cils qui clignent rapidement pour empêcher une poussière invisible de tomber dans ses yeux, la salive avalée la bouche fermée, le vent gelant le bout de mes oreilles. Je peux sentir chaque minuscule perturbation comme de petits tremblements de terre silencieux. »
« Tu sais, mon amour, on dit beaucoup trop de bien de l'amour. On en parle toujours comme d'une richesse incommensurable et pourtant, personne n'insiste sur le fait qu'il peut ruiner toute une existence. Avant de te rencontrer, je n'étais pas heureuse. Et après t'avoir connu, je ne le suis pas devenu. »
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