Titre : Whisky berbère
Éditeur : Fides
Parution : 2011
Format : 288 pages
Résumé :
À l'ombre d'une palmeraie, une jeune voyageuse en solitaire dépose son sac à dos et en sort un cahier de notes. C'est dans celui-ci qu'elle dépose le souvenir encore vif de ses rencontres en sol marocain.
Des discussions autour d'un thé à la menthe, vous en retrouverez plusieurs dans Whisky berbère, et c'est au fil de ces moments amicaux que vous apprendrez à connaître ce peuple aux multiples influences.
Bercée par la musique des Gnawas, charmée par le parfum des tajines, Marie-Ève Martel nous tranporte au coeur du Maroc, où l'hospitalité nous tend la main.
Ce que j'ai aimé :
-L'auteure voyage en dehors des circuits touristiques, souvent à pied ou en transport en commun. Ayant séjourné au Maroc à deux occasions, elle nous livre ses coups de coeur pour de petites villes méconnues. Elle se laisse guider par la route et les circonstances parfois surprenantes d'une telle aventure. Certains soirs, elle dormira à la belle étoile ou se fera inviter par une famille à partager un bon couscous.
-Ce récit de voyage fait un tour complet du pays. J'ai été ravie de voir défiler les différents paysages du Maghreb, du désert à la montagne. Au Nord, l'influence européenne est plus présente, avec une architecture aux accents espagnols. Tandis qu'au Sud, les bédouins et leurs dromadaires nous rapprochent de l'Afrique nomade.
-Globe-trotteuse d'expérience, Marie-Ève Martel nous offre un témoignage où l'humour marocain est à l'honneur. C'est dans la joie de vivre que l'auteure nous donne des détails sur l'économie, la politique et l'histoire du pays. Le ton reste léger, mais tout de même instructif. Si vous aimez découvrir de nouvelles cultures, je vous conseille ce livre qui peint un portrait fidèle d'une société contemporaine à l'écoute de ses racines.
-Personnellement, j'ai fait quelques trouvailles. Je ne connaissais pas le hamman pour femmes, ce lieu de détente où les marocaines se rassemblent pour prendre soin de leur corps et discuter. Ainsi que les musiciens Gnawas et leurs rythmes envoûtants. Descendants d'anciens esclaves africains, ils sont aussi guérisseurs et porteurs d'une tradition spirituelle unique. Je ressors de cette lecture avec un goût d'explorer notre monde et sa diversité, enrichie par les réflexions de l'auteure qui favorisent l'ouverture et le partage.
Extraits favoris :
« À mes yeux, ces différentes facettes du Maroc se complètent bien plus qu'elles ne se font compétition. Car chacune d'elle brille à sa manière par ses coutumes, ses langues, son architecture, ses paysages, ses habitants et son mode de vie, et assemblées telles les pièces d'un casse-tête, elles donnent un pays mémorable. »
« À l'heure du coucher, j'étends donc une couverture à même le béton et m'allonge pour contempler le ciel étoilé qui veille sur Merzouga et ses dunes. Les dromadaires somnolent en contrebas, leurs longues pattes repliées sous leur ventre. Je me réveillerai les joues chatouillées par les premiers rayons du soleil. »
Ç'a l'air très intéressant! Je suis allée au Maroc il y a quelques années, mais je crois qu'il y a quand même des grands bouts qui m'ont échappée... ;)
RépondreSupprimer& j'aime beaucoup la couverture!
La couverture est sublime, en effet. :)
RépondreSupprimerJe crois que ce livre pourrait te plaire...et qui sait, te donner le goût d'y retourner. ;)
Merci de ta visite, chère Amélie !