Liminaire
Je suis un fils déchu de race surhumaine,
Race de violents, de forts, de hasardeux,
Et j'ai le mal du pays neuf, que je tiens d'eux,
Quand viennent les jours gris que septembre ramène.
***
Mais les mots indistincts que profère ma voix
Sont encore : un rosier, une source, un branchage,
Un chêne, un rossignol parmi le clair feuillage,
Et comme au temps de mon aïeul, coureur des bois.
Ma joie ou ma douleur chante le paysage.
***
Mais les mots indistincts que profère ma voix
Sont encore : un rosier, une source, un branchage,
Un chêne, un rossignol parmi le clair feuillage,
Et comme au temps de mon aïeul, coureur des bois.
Ma joie ou ma douleur chante le paysage.
Alfred DesRochers - À l'ombre de l'Orford
Toile : Marc-Aurèle Fortin
J'aime beaucoup :-)
RépondreSupprimerMoi aussi :) Ce n'est pas très joyeux, mais je trouve ça beau !
SupprimerAh, j'adore cette toile! Et j'aime aussi les mots, même si, comme tu dis, ça ne respire pas la joie de vivre!
RépondreSupprimerDisons que ces oeuvres ont très bien passé la barrière du temps ! Ravie que ça t'ait plu :)
SupprimerJ'ai ''connu'' les mots de Alfred Desrochers par Clémence Desrochers dont je suis une fan depuis des lunes. Un grand poète malheureusement très peu connu.
RépondreSupprimerOn a un autre point en commun, Suzanne :) J'aime autant l'humour de la fille que la poésie du père !
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