Titre : Saccades
Éditeur : Hamac
Parution : 2014
Format : 142 pages
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Résumé :
Diplômée en création littéraire, Maude Poissant, une jeune auteure et enseignante de Québec, nous offre son premier recueil de nouvelles. On y croise un papa affublé d'un parapluie lilas, des enfants, un petit moineau, ainsi qu'une robe de velours grège tapissée de mots doux. Ces courtes histoires, pleines de lumière et de sensations, deviennent ainsi une ode aux objets qui jalonnent singulièrement nos chemins, brodés à même l'étoffe de nos rêves.
Ce que j'ai aimé :
Ce que j'ai aimé :
J'ai ressenti un véritable coup de coeur pour ce recueil de nouvelles, emprunté par hasard à la bibliothèque. Avec vivacité, Maude Poissant nous entraîne dans des univers diversifiés, qui éveillent les sens. L'auteure fait appel aux couleurs, aux odeurs, pour stimuler l'imaginaire et créer des images percutantes. Les personnages, très variés, sont confrontés à des dilemnes importants, sans pourtant que le recueil ne s'enlise dans le désespoir. Il dégage plutôt une énergie contagieuse et une belle simplicité, qui nous fait lire le tout en une seule bouchée.
L'obsession se retrouve au centre de certaines nouvelles. Ainsi, dans Le sacrifice, un cuisinier recherche la recette parfaite pour mettre en valeur des pigeonneaux. Vertige met en scène les lubies religieuses d'un jeune homme, tandis que Ménage à trois représente le désir d'une femme mariée pour son beau-frère, de vingt ans son cadet. Cette quête d'absolu est servie par une tension dramatique parfaitement maîtrisée. La filiation, la mort, la chair et la tendresse se marient également en un seul souffle, parfois sans ponctuation, jouant avec les formes narratives, comme autant de plumes légères.
Extrait favori :
« Elle avait ensuite démarré l'eau, puis nous avions ouvert le parapluie et couru nous mettre sous l'immense ondée que nous avions causée. Les lavandes me chatouillaient les genoux. De grosses gouttes craquaient avec force en tombant sur le tissu mauve du parapluie. Ça sentait papa. »
L'obsession se retrouve au centre de certaines nouvelles. Ainsi, dans Le sacrifice, un cuisinier recherche la recette parfaite pour mettre en valeur des pigeonneaux. Vertige met en scène les lubies religieuses d'un jeune homme, tandis que Ménage à trois représente le désir d'une femme mariée pour son beau-frère, de vingt ans son cadet. Cette quête d'absolu est servie par une tension dramatique parfaitement maîtrisée. La filiation, la mort, la chair et la tendresse se marient également en un seul souffle, parfois sans ponctuation, jouant avec les formes narratives, comme autant de plumes légères.
Extrait favori :
« Elle avait ensuite démarré l'eau, puis nous avions ouvert le parapluie et couru nous mettre sous l'immense ondée que nous avions causée. Les lavandes me chatouillaient les genoux. De grosses gouttes craquaient avec force en tombant sur le tissu mauve du parapluie. Ça sentait papa. »
Lu dans le cadre de La recrue du mois
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