Jacques Poulin, les sentiers du réconfort

Dimanche dernier, j'ai participé au parcours sur Jacques Poulin de La promenade des écrivains. Animée par Marie-Ève Sévigny, cette balade nous a fait voir le Vieux-Québec et le quartier Saint-Jean-Baptiste sous un autre angle. Heureux mélange entre anecdotes, faits historiques et lectures de textes, cette marche de deux heures nous a fait apprécié la plume de Jacques Poulin et la beauté de la ville de Québec. En ce temps nuageux, les deux se mariaient ensemble dans une douce mélancolie, d'où affleuraient la tendresse des chats et la lumière des livres. Je vous raconte !

Morrin Centre

Notre aventure a débuté près du Morrin Centre, la bibliothèque où se réfugie Marine, la narratrice de La traduction est une histoire d'amour. Nous avons ensuite poursuivi vers la rue Saint-Jean, artère commerciale qui permet de revisiter l'atmosphère animée de l'époque, entre une boîte à chansons, des librairies et l'épicier du coin. Puis, nous avons marché jusqu'à la terrasse Dufferin, qui nous a permis d'admirer le fleuve Saint-Laurent et l'île d'Orléans.

Hôtel Terrasse Dufferin

Tout près de là, se trouvait l'endroit où Jacques Poulin a écrit certains de ses romans, sous les combles d'un toit rouge, donnant sur l'estuaire. Marie-Ève Sévigny a mentionné que l'auteur s'inspire toujours des lieux qui l'entourent. Ses dernières oeuvres sont situées dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, où il vit présentement. Nous avons donc bifurqué vers le cimetière Saint-Matthew, attenant à une bibliothèque municipale.

La petite liseuse

Nous y avons rejoint le personnage de la jeune Limoilou, de L'anglais n'est pas une langue magique, alors qu'elle dépose un livre sur la statue La petite liseuse, pour réchauffer le coeur d'un passant. Bref, j'ai adoré mon expérience et je la recommande à tous !