Auteur : Richard Levesque
Titre : Le Reliquaire
Éditeur : La Maison de la page qui tourne
Parution : 2011
Format : 190 pages
Résumé :
Richard Levesque retrace l'histoire de la ville de Rivière-du-Loup, dans le Bas-St-Laurent, de l'an 1759 à nos jours. Au fil du temps, une petite boîte en or contenant le reliquaire d'une sainte est transmise de générations en générations. D'une mère à son fils, ou suivant une lignée de barbiers, ils la portent fièrement autour du cou, telle une amulette protectrice.
À travers le récit de l'Ancien, nous serons témoins du passé de la seigneurie de Fraserville et de l'arrivée du chemin de fer, puis de l'ouverture de nombreux commerces sur la rue Lafontaine. L'auteur, grâce à son talent de conteur, livre un bel hommage aux gens de sa région natale.
Ce que j'ai aimé :
-J'aimerais remercier la libraire de la Librairie du Portage qui m'a conseillé cet ouvrage lors de mon passage à Rivière-du-Loup. Je cherchais un roman historique en lien avec le Bas-St-Laurent et elle m'a recommandé ce charmant bouquin qui a été écrit par son professeur de français. Cette lecture était toute indiquée, car elle est un mélange réussi entre les faits historiques et les anecdotes du quotidien.
-Richard Levesque traverse 200 ans d'histoire, variant le registre de la langue selon les époques. Bien documenté, ce livre nous fait revivre la vie d'autrefois. J'ai bien apprécié le mystère entourant l'origine du nom de la ville. Selon une légende, un navire du nom de Loup se serait échoué à l'embouchure de la rivière. D'autres racontent qu'il serait relié à la nation amérindienne des Loups. Tandis qu'une autre théorie s'appuie sur la grande présence de loups-marins dans la rivière à l'époque.
-Puisque mon copain est originaire de ce joli coin de pays, c'est un endroit que j'aime beaucoup et que l'on visite régulièrement. Grâce à ce récit, je sens que je ne regarderai pas le paysage de la même façon, sachant tout ce qui a forgé ces lieux.
Extraits favoris :
« Les maisons ressemblent à des jouets, tous leurs angles adoucis par la neige. Les chevaux, dans les rues, avancent tout doucement. Le bruit sec de leurs fers donne un rythme langoureux au chant des patins des voitures. »
« J'en viens à me demander si Honoré, vers l'âge de trente ans, après avoir vécu comme un aventurier et risqué sa vie dans les tranchées de la Grande Guerre, n'a pas réalisé que les plus grands héros sont les gens ordinaires. Ceux qui essaient d'embellir leur ville ou leur village au lieu de courir le monde. Ceux qui descendent dans les tranchées du quotidien, jour après jour, semaine après semaine, année après année. Non pour laisser, à leur mort, quelques médailles ou quelques trophées, mais juste une petite amélioration pour la génération suivante. »
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