Auteur : Ray Bradbury
Titre : Fahrenheit 451
Traduction : Henri Robillot
Éditeur : Gallimard
Parution : 1953
Format : 236 pages
♥
Résumé :
Fahrenheit 451 correspond à la température à laquelle le papier s'enflamme spontanément. Ce titre fait référence à la société post-littéraire imaginée par Ray Bradbury. Dans un futur dystopique, une organisation de pompiers est mandatée pour brûler les livres, sources de questionnement et de réflexion. Toute résistance s'avère interdite.
Alors qu'il revient du travail, le pompier Montag rencontre Clarisse, une jeune fille curieuse et différente. Elle lui fait prendre conscience de l'importance de la lecture et sème une étincelle dans son esprit. Ainsi, Montag commencera à poser des gestes qui vont à l'encontre de la loi, en cachant des bouquins chez lui et en formant une alliance avec un ancien professeur. Un classique de la science-fiction !
Ce que j'ai aimé :
Tout d'abord, je tiens à remercier Geneviève du blogue Un thé à la bibliothèque pour cette belle suggestion. Je cherchais un livre pour découvrir ce genre, qui m'est encore peu familier. Ce titre convient à merveille, car il n'est pas trop futuriste et propage l'amour des livres.
J'ai tout de suite adhéré au style de Ray Bradbury, riche en métaphores et en images fortes. À la fois lyrique et contestaire, il ne laisse pas indifférent. J'ai aimé ses jeux rythmiques, ses descriptions précises procurant tout de même une grande dose d'imaginaire.
L'intérêt de ce roman réside également dans les parallèles que nous pouvons faire avec le monde actuel. On peut y voir une critique du totalitarisme, de la pensée unique. Il montre aussi l'omniprésence des écrans de télévision, la superficialité des conversations. Bref, il s'agit d'un véritable plaidoyer pour la liberté d'expression, pour une vie qui prend tout son sens, au milieu des livres et des amitiés. Mémorable !
Extraits favoris :
« Cette nuit, j'ai pensé à tout le pétrole que j'ai déversé depuis dix ans. Et j'ai pensé aux livres. Et pour la première fois, je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. »
« Le tête à demi penchée vers le sol, elle regardait ses chaussures rompre le tourbillon des feuilles. Elle avait un visage menu, d'un blanc laiteux, et il s'en dégageait une espèce d'avidité sereine, d'inlassable curiosité pour tout ce qui l'entourait. »
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