Titre : De peigne et de misère
Éditeur : Sarrazine Éditions
Parution : 2013
Format : 188 pages
♥
Résumé :
Bienvenue à Saint-Élie-de-Caxton, pays des lutins et des paparmanes ! Le sixième recueil de contes de Fred Pellerin, De peigne et de misère, se présente sous forme de livre-disque. Au coeur du village, vous trouverez Méo le barbier. Il est entouré de Madame Gélinas et ses 473 enfants, du forgeron Riopel, du vieux curé et de Toussaint Brodeur, marchand général.
Fred Pellerin débute son livre au commencement du monde, alors que sa grand-mère lui raconte la naissance du village. Puis, dans La maîtresse décolle, il se concentre sur l'histoire d'amour entre le barbier Méo et soeur Solange, qui habite au couvent. Le troisième conte, La piasse qui manque, décrit l'arrivée de la télévision dans le hameau, par l'entremise du commis-voyageur. Ensuite, Le chien du curé et L'odyssée de l'espoir, s'articulent autour d'une dette qu'ils voudront régler pour retrouver l'unisson. Fred Pellerin nous livre de belles paroles, un rire contagieux, qui parlent d'harmonie.
Ce que j'ai aimé :
Fred Pellerin débute son livre au commencement du monde, alors que sa grand-mère lui raconte la naissance du village. Puis, dans La maîtresse décolle, il se concentre sur l'histoire d'amour entre le barbier Méo et soeur Solange, qui habite au couvent. Le troisième conte, La piasse qui manque, décrit l'arrivée de la télévision dans le hameau, par l'entremise du commis-voyageur. Ensuite, Le chien du curé et L'odyssée de l'espoir, s'articulent autour d'une dette qu'ils voudront régler pour retrouver l'unisson. Fred Pellerin nous livre de belles paroles, un rire contagieux, qui parlent d'harmonie.
Ce que j'ai aimé :
J'aime Fred Pellerin d'amour. Je l'aime, tout d'abord, parce qu'il me transporte aux côtés de ma grand-maman. Nos après-midi autour de la théière et du bol de paparmanes roses, vertes et blanches, à écouter les rumeurs du village. Je l'aime aussi, car il sait trouver les mots pour nous dire en tant que peuple, dans une langue créative et imaginative, qui joue avec les sons et le sens. J'ai eu un réel plaisir à écouter cette parole, qui a été enregistrée en spectacle. Parsemée des rires du conteur et de la foule, elle installe un rythme, comme une vague, créant un lien entre nous. Pellerin vogue sur ce rire, gonfle ses voiles et nous offre une perle.
Quel bonheur de retrouver cette perle de parlure sur papier ! Dans mon cours sur le conte québécois, Fred Pellerin disait que la mise en écriture s'effectuait en aval, pour ne pas figer le conte. Sur scène, il travaille plutôt avec un canevas, des grandes lignes et des petits tiroirs narratifs. En le lisant, on réalise à quel point ce conteur possède un style qui lui est propre, une plume unique.
Outre la chanson Au commencement du monde, qui m'a donné un petit trémolo dans le coeur, j'ai adoré le conte intitulé L'odyssée de l'espoir. Fred Pellerin nous invite à se rassembler, dans la joie de la jasette et du placotage. À délaisser les histoires de piasse et de dette, pour une humanité décravatée et échevelée. C'est que ce je vous souhaite aussi, en ce temps des fêtes : moins de cadeaux et plus de moments sacrés, moins d'apparences et plus de vérité, moins de compétition et plus de mots qui réchauffent. Voili voilou !
Quel bonheur de retrouver cette perle de parlure sur papier ! Dans mon cours sur le conte québécois, Fred Pellerin disait que la mise en écriture s'effectuait en aval, pour ne pas figer le conte. Sur scène, il travaille plutôt avec un canevas, des grandes lignes et des petits tiroirs narratifs. En le lisant, on réalise à quel point ce conteur possède un style qui lui est propre, une plume unique.
Outre la chanson Au commencement du monde, qui m'a donné un petit trémolo dans le coeur, j'ai adoré le conte intitulé L'odyssée de l'espoir. Fred Pellerin nous invite à se rassembler, dans la joie de la jasette et du placotage. À délaisser les histoires de piasse et de dette, pour une humanité décravatée et échevelée. C'est que ce je vous souhaite aussi, en ce temps des fêtes : moins de cadeaux et plus de moments sacrés, moins d'apparences et plus de vérité, moins de compétition et plus de mots qui réchauffent. Voili voilou !
Extraits favoris :
« Les gens de mon pays démontrent des capacités étonnantes dans l'art de la parlure. Le village étant situé à la rencontre des placottes tectoniques qui font des secousses parlantes au moindre frottement, on ne se surprendra pas que ça jase autant. »
« Aussi longtemps que les parlures feraient le travail de butinage, voletant des corolles auditives aux pétales d'ouïe, le pollen de l'amitié circulerait et on baignerait dans une gelée royale sociale. »
« Plus les histoires circulent, plus le monde existe. »
« La vérité, loin de l'arrivage, sert plus souvent de point de départ sur laquelle bâtir tous les possibles. »
Je suis une inconditionnelle de Fred. De ses mots, de sa parlure, de son amour pour notre pays. C'est une belle et grande âme que ce monsieur.
RépondreSupprimerMerci de ce beau partage.
Oh oui, une grande âme qui fait vibrer les nôtres ! Je suis heureuse que nous partageons la même passion pour Fred Pellerin. Je crois que tu écoutais son dernier album...il doit être magnifique :)
SupprimerJ'aime tellement Fred Pellerin :)
RépondreSupprimerMoi aussi, je l'adore ! Il met de la joie dans mon coeur, de la souvenance dans mes idées :)
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