La journée commence à s'éteindre. Le souffle de mon existence sera une tige cuite au soleil, le cristal d'une fin. Te voilà où tu entres et je suis là devant ton corps qui apparaît ; nous prenons du temps, sans trop savoir qu'aux noeuds de vie se trouve une fragilité totale. Du bout de nos doigts, ceux avec lesquels nous devrons mourir, il ne me reste que toi.
Olivier Bourque - Le temps malhabile
Toile : Catrin Welz-Stein
Magnifique!
RépondreSupprimerLa poésie d'Olivier Bourque est sensible et infinie ! J'espère que ce petit extrait te donnera envie de la découvrir :)
SupprimerMagnifique aussi ! (le texte autant que la toile)
RépondreSupprimerOh oui, des plumes douces pour l'âme ! :)
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