Titre : Le chien des Baskerville
Traduction : Maurice-Bernard Endrèbe
Éditeur : Pocket
Parution : 1902
Format : 192 pages
Résumé :
Londres, XIXe siècle. James Mortimer, un médecin de campagne, consulte le détective Sherlock Holmes et son ami le docteur Watson, suite au décès de Sir Charles Baskerville. Le corps de son patient a été retrouvé, entouré d'énormes empreintes de chien. Cet indice coïncide avec une légende ancienne concernant un chien maléfique qui hanterait la famille Baskerville depuis des générations.
Mortimer craint pour la sécurité de Sir Henry Baskerville, l'héritier de Sir Charles, qui arrivera bientôt à la gare. Afin d'assurer sa protection, le docteur Watson accompagne Sir Henry vers le Devonshire, région où se situe le manoir des Baskerville. Au coeur d'une lande brumeuse et inquiétante, des événements étranges se produiront. Par le biais des rapports détaillés qu'il envoie, le docteur Watson permettra à Sherlock Homes de faire la lumière sur cette mystérieuse affaire.
Ce que j'ai aimé :
J'ai bien aimé l'esprit typiquement victorien de ce court roman, les descriptions de la campagne anglaise. Une ambiance lugubre enrobe les lieux, comme une fumée automnale. À la lueur d'une bougie, un domestique observe la lande ténébreuse. Ce grand manoir, ceinturé de fer forgé et de lichen, n'a rien de rassurant, tout comme les arbres noueux frôlant ses carreaux. Grâce à des descriptions précises, Doyle nous fait vivre cette atmosphère de l'intérieur, comme si on y était.
Ce roman appartient manifestement au genre policier à énigme dans tout ce qu'il a de plus classique, car l'une de ses forces réside dans la logique de Sherlock Holmes. J'ai eu beaucoup de plaisir à suivre le processus de déduction du célèbre détective. À la fin du roman, les pièces du casse-tête s'emboîtent parfaitement. Arthur Conan Doyle possède un style simple et clair qui convient bien à cette intellection.
Le mystère entourant les personnages, tous plus douteux les uns que les autres, se dissipe par couches successives. Ceux-ci présentent un caractère bien typé, les rendant très réalistes. Bref, cette enquête divertissante m'a tenue en haleine et m'a donné envie de répéter l'expérience, fort probablement avec un Agatha Christie !
Extrait favori :
« Je promenai mon regard sur la mélancolie des dunes. Des rafales de pluie battaient leurs rousseurs, et de lourds nuages ardoisés s'accrochaient aux reliefs du paysage, traînant comme de grises écharpes au flanc de collines fantastiques. »
C'est avec ce livre que je suis entrée dans l'univers de Sherlock Holmes. Il garde une place spéciale dans mon cœur de lectrice. Je devais avoir 12 ans peut-être... et j'ai été toujours passionnée ensuite par le personnage de ce détective, sous toutes ses inclinaisons (livre, films, séries...). :)
RépondreSupprimerTa passion est communicative, Geneviève ! J'ai vraiment adoré ce roman et son décor britannique. Si tu as d'autres aventures de Sherlock Holmes à me suggérer, n'hésite pas ! Je serais ravie :)
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